lundi 25 juillet 2011

7ème art bonjour

Il y a quelques jours, je suis allée au cinéma voir "Balada triste de trompeta", le dernier film de Alex de la Iglesia.
Ca faisait déjà plusieurs semaines que je voulais y aller, mais je n'avais jamais trouvé le temps avant.

Si vous ne l'avez pas encore vu je n'ai donc qu'une chose à dire:
COURREZ-Y VITE.

Ce film est magnifique, bouleversant. Il m'a tenu en haleine du début à la fin.


Un petit synopsis:
Espagne, 1937. Pendant que la Guerre Civile espagnole fait rage, un cirque ambulant tente de survivre. Pendant cette période tragique, deux clowns vont s’affronter jusqu’à la mort par amour pour une belle acrobate.

J'avais envie de pleurer, et puis de rire; toutes les émotions étaient confondues.

Incontestablement un de mes films préférés.

dimanche 24 juillet 2011




Quasiment un mois que je suis dans mon nouvel appart.
Encore beaucoup de cartons à défaire, de choses à ranger, de déco à mettre.


Je dors encore avec B. Mais pour combien de temps ?
Tout se passe bien entre nous trois. On passe notre temps à rire, à faire des smoothies et à profiter de l'instant présent.




Le moral c'est pas encore ça, mais on fait aller. C'est ça la vie, parfois.
Mes journées sont simples mais remplies.
Je me lève tôt, déjeune en écoutant ma voisine picarde gueuler et je lis. Pendant des heures.
Ensuite je me mate une série (damned j'ai fini United States of Tara je m'ennuie maintenant) et je fais le ménage, je sors en ville.
Et après ma pipelette de coloc' rentre du travail.


J'essaie d'oublier qu'il nous fait du mal et je me dis qu'il y aura forcément un moment où cette période de merde se finira non?

lundi 11 juillet 2011

Est-ce qu'on a le droit d'être heureux en rendant malheureux l'autre?


C'est la question que je me pose depuis une semaine et un jour.
Parce que depuis ce temps rien ne va plus.
J'ai perdu mon équilibre et ma famille avec. Tout a éclaté et nous voilà dispersés chacun dans notre coin.
Et plus rien ne sera comme avant.
Nous n'avons jamais été une famille normale et heureuse et nous ne le serons jamais dorénavant. Il y a toujours eu des cris, des non-dits, des adieux déchirants et des retours.
J'ai 21 ans et pourtant je me sens comme une enfant qu'on abandonne, à qui on fait des promesses et qui n'a qu'une peur, celle de se retrouver seule.

Il la quitte. Après trente-deux ans de vie commune. Il jette tout. Notre maison et nos souvenirs.
Il va refaire sa vie et essayer d'être heureux, au moins une fois. Et pendant ce temps, elle elle va vivre seule avec ses angoisses et ses médicaments avec cette sensation que sa vie s'écroule et qu'elle n'a jamais été aimé.

Et malgré tout, je ne peux pas le haïr.